Oui, il y a des fashion weeks sans arrêt, mais vous le savez déjà. Un mois et demi à peine après le Menswear et la Haute-Couture de janvier, le Prêt-à-Porter a pris place à Paris début mars pour présenter les collections automne-hiver 2017-2018. Pas de chance, il a fait un temps horrible. Pluie, pluie, pluie (des trombes d’eau vraiment)… presque tous les jours. J’avance de plus en plus dans ma grossesse mais je voulais vraiment y aller, à mon rythme, sans courir, loin des mouvements de foule. Avec mon bidon de 6 mois, j’y suis allée 5 jours sur 8, entre les averses, à nouveau armée de mon Fujifilm XT2 et sa focale 56mm 1.2 R APD (je vous en parlais déjà dans mon article sur la fashion week menswear en janvier 2017) dont toutes les photos publiées dans ce post sont issues. Je suis toujours aussi convaincue par ce bijou que je maitrisais parfaitement cette fois, par sa qualité de folie, et son petit poids plume qui protège mon dos.
Parlons mode, et je vais me permettre de dire une fois de plus ce qui me dérange dans ce tourbillon de fashion week. Vous savez, quand les photographes street style sont interviewés, ils diront toujours « Ce n’est pas la personne qui compte, mais son style ». C’est à moitié vrai. Nous sommes évidemment à l’affut des « gros poissons », ces gens connus de la mode et on ne regarde pas vraiment ce qu’ils portent tant que l’on peut avoir un cliché d’eux. Même si ce qu’ils portent craignent? Apparemment oui. Avec ma prise de conscience des mois précédents, je ne peux plus photographier de la fourrure par exemple. Même si c’est porté par une diva de la mode et que j’aurais pu vendre la photo à bon prix. Et c’est triste à dire, mais la fourrure a fait un énorme retour cette année (sur les podiums, chez les invités des shows mais aussi toujours aussi présente dans la rue tous les jours: doudoune Canada Goose par exemple, bonnet à pompon en fourrure, etc…). Tout le monde en avait. Je trouve cela dommage que les photographes ne boycottent pas ces gens le temps d’une photo et je trouve cela encore plus dommage que ces journalistes/blogueurs/people continuent de porter ces horreurs sans ce soucier de la torture animale qui en dépend; ils ont le pouvoir de faire changer les choses mais une fois de plus, l’argent compte surement plus. Heureusement à l’heure à laquelle j’écris ces lignes, le soleil est revenu, et les manteaux vont se ranger au placard petit à petit… jusqu’à l’hiver prochain.
Super sélection!
Bisous :-D
que de belles couleurs
et de belles photos
un bonheur
gros gros bisous