J’ai décidé d’écrire ce post dans l’unique but de partager une expérience vécue, celle de ma première grossesse avec son paquet de nouvelles sensations, de rendez-vous, d’angoisses mais surtout d’un amour naissant et grandissant jour après jour. J’y glisse aussi quelques astuces et conseils, qui pourront peut-être utiles à de futures-mamans. Moi-même ces derniers mois, j’étais avide de ce genre d’articles; j’ai parcouru de nombreux blogs de jeunes mamans et j’y ai parfois trouvé réponses à mes questions. NB: chaque grossesse est différente; la mienne fut relativement facile.


Neuf mois d’attente… cela paraît si long à première vue mais que cela passe vite! Déjà, le temps de se rendre compte que l’on est enceinte, plus d’un mois s’est déjà écoulé. Pour ma part, je l’ai su suite à un œdème à la jambe en pleine fashion week de Paris en octobre 2016. Une journée comme une autre à shooter du matin au soir et à retoucher en rentrant à la maison plusieurs heures sur mon ordinateur. Au moment de me mettre en pyjama vers 1h du matin, je remarque mon mollet gauche gonflé; plus précisément il a doublé de volume. J’appelle le 15, on me dit de m’allonger et d’attendre l’ambulance afin d’aller aux urgences vérifier s’il s’agit d’une phlébite (caillot de sang dans la veine pouvant engendrer une embolie pulmonaire). Une nuit aux urgences plus tard et une piqure d’anti-coagulant, je rentre chez moi sans vraiment comprendre pourquoi c’est arrivé. Ce n’était pas une phlébite mais juste un œdème, ma demi-jambe était gorgée d’eau. Ce genre de rythme à la fashion week je l’ai souvent, je n’ai pas pris l’avion dans la semaine qui a précédé, je ne prends pas la pilule, je ne fume pas… Je n’ai en fait aucun critère de personnes à risque. Je reste me reposer deux jours et décide finalement d’acheter un test de grossesse… et il est positif. Comment l’interne des urgences et les infirmiers ont pu passer à coté? Elle était là l’explication; enceinte, le taux d’hormones change d’un coup et les œdèmes sont ultra fréquents. Bon, passons cette incompréhension et revenons sur l’essentiel: LE TEST EST POSITIF. Ce choc! Clairement faire un bébé n’était pas prévu au programme pour tout de suite, mais après tout, le moment parfait existe-t-il vraiment? Une amie à qui il arrive la même chose (la même surprise non prévue) me dit avec plein de sagesse: « S’il est là ce bébé, c’est qu’il a envie d’être là et il a très envie de vous voir ». Je souris, me projette, et vois désormais tout cela comme un cadeau de la vie… J’ai 27 ans, un métier que j’aime, et surtout un amoureux que j’aime depuis plusieurs années. Bon ok, je suis free-lance et ce sera difficile, ok je vis dans un petit 2 pièces et il va falloir s’organiser mais c’est ça aussi la vie et on a le temps de s’organiser! Je passe voir mon généraliste qui me prescrit des acides foliques (vitamines à prendre le 1er trimestre) et me rassure sur un point qui m’obsède: mon poids. Je suis en effet très maigre (43kg pour 1m67) et j’ai peur de ne pas être assez costaud pour vivre sereinement cette grossesse. « La nature est bien faite » restera mon leitmotiv à chaque doute. Et je suis végétarienne, ça pose problème? « Absolument pas ». S’enchainent alors une batterie d’examens: prises de sang et première échographie dite de datation. Je ne l’ai pas encore passée que l’infirmière du laboratoire d’analyses me met une pression folle en me demandant si j’ai déjà choisi ma maternité. Non évidemment, je ne les connais même pas! Elle s’affole en me disant de me dépêcher car je risque de ne pas avoir de place. Genre, déjà? Ah et puis je découvre que je suis négative à la toxoplasmose, et j’ai un chat; on me met en garde, on me dit de ne plus le toucher… Bon, je me contenterai de ne plus changer sa litière mais je continuerai de lui faire plein de bisous! J’ai des chats depuis toujours, je ne vois pas pourquoi je choperai la toxo avec lui d’un coup; je ferai plutôt attention à bien laver et éplucher mes fruits et légumes. Car oui, il faut désormais faire attention à tout ce qu’on mange et boit, en apprenant les restrictions. En fait, je suis d’un coup dans un tourbillon que je ne contrôle absolument pas et dont je ne connais rien. Je n’ai encore aucun symptôme, je ne connais aucune maternité à Paris, je suis néophyte de tout concernant la grossesse et les bébés en général; bref, je suis juste perdue et apeurée. Finalement, la première échographie vient tout chambouler: je suis alors à 6 semaines d’aménorrhée (SA) – sur 41 – et la question à laquelle on n’est pas préparé quand on n’y connait rien tombe… « Vous voulez entendre son cœur battre? ». Attendez, je vois un grain de riz à l’écran, et ça a déjà un cœur? Eh oui, c’est en fait le premier organe qui se développe à 3 semaines…. Mon cœur à moi chavire, je vais avoir un bébé.


PREMIER TRIMESTRE

La première chose à faire est de s’inscrire à la maternité pour avoir de la place. Je demande à des copines enceintes ou jeunes mamans leur choix pour y voir plus clair. Finalement je choisis Port-Royal (Hopital Cochin) dans le 14e arrondissement de Paris, pour plusieurs raisons: elle est de niveau 3, il y a des urgences obstétriques ouvertes 24h/24, un service néonat au cas où pour Bébé… C’est une grosse maternité, d’autres amis me disent « Mais c’est l’usine, change pour une plus petite structure tant qu’il est temps! »; mais je persiste et m’inscris. Je ne voulais pas de clinique privée, je voulais un hôpital avec des urgences, et puis malgré tout, la réputation de Port-Royal est très bonne. Par contre je recommande de continuer à faire ses analyses sanguines en laboratoire près de chez soi pour avoir un suivi des résultats car lorsqu’on les fait à Port-Royal lors des rendez-vous mensuels, on ne nous les envoie pas, ils sont mis dans le dossier. Bon, en attendant ces rendez-vous mensuels là-bas à partir du 5e mois, je dois dans tous les cas me faire suivre « en ville ». Direction le cabinet de mon gynéco, je suis alors à 10 semaines de grossesse. Je n’ai pas de nausées, juste une perte d’appétit et une fatigue incontrôlable. Je fais des siestes tout le temps et je réalise à quel point j’ai de la chance d’être free-lance et d’aménager mes horaires comme je le souhaite. Mon gynéco est équipé d’une vieille machine à échographie (beaucoup moins précise que celle des cabinets spécialisés), on regarde le bébé, il ne ressemble plus à un grain de riz, il mesure désormais 3cm et a des membres. Je le vois bouger et je suis hyper émue… Je crois que c’est le plus beau souvenir que j’ai de ma grossesse. Il me préremplit la déclaration de grossesse à envoyer à la CAF et à la sécurité sociale et me prescrit des bas de contention. Je dois en effet prendre l’avion la semaine suivante pour le travail et je suis en panique à l’idée de faire une phlébite ou carrément une fausse couche à cause de la pressurisation. Je ne sais pas pourquoi je me suis mise cette idée en tête. La phlébite en avion ok, c’est très possible, mais la fausse couche, j’imagine toujours le pire… J’ai réalisé par la suite que j’avais sur-angoissé pour rien du tout. Mais c’est juste hyper bizarre de savoir qu’il y a un petit être qui se développe en soi et ne rien sentir encore pour le moment pour savoir s’il va bien ou pas. Bon finalement, tout s’est bien passé lors de ce reportage à l’étranger et j’ai pu contrôler ma fatigue et trouver l’appétit. Heureusement que le premier trimestre touchait à sa fin. Et il finit d’ailleurs en beauté par l’échographie des 13SA où « tout va bien ».


DEUXIÈME TRIMESTRE

La fatigue est toujours présente, on m’avait pourtant dit que ça devait aller mieux… En fait, je suis déjà anémiée. Le volume du sang évoluant, et le bébé puisant dans mes réserves de fer, mon taux d’hémoglobine baisse d’un coup. Je dois donc prendre du fer. J’essaye plusieurs médicaments, mais je ne supporte pas grand chose (le fer est généralement très difficile à supporter au niveau de la digestion). Finalement c’est le sirop de fer qui me va le mieux, je le supporte plutôt bien sans crampe abdominale (après coup, je serais plutôt allée vers du fer en gélule de chez Solgar, il est sans effet secondaire). Mon ventre quant à lui grossit petit à petit. C’est très étrange comme sensation; certains jours, le ventre tire énormément, d’autres jours rien. J’avais tendance à m’inquiéter à cause de ces douleurs en pointillé mais en fait, c’est normal, c’est par phase que l’utérus s’agrandit; on appelle ça les « douleurs ligamentaires ». Et puis la magie arriva… Je sens le bébé bouger! A 16 semaines, ce qui est relativement tôt mais normal chez les femmes minces. Bon, je le sens vraiment furtivement au début mais ça ne fait que s’accentuer au fil des semaines. C’est une sensation incroyable et c’est très rigolo de recevoir les coups du bébé là où on appuie. Et presque tous les jours, je le sentirai avoir le hoquet! Je ne savais même pas que c’était possible d’avoir le hoquet dans le ventre de maman… J’effectue alors mes premiers achats de grossesse: un coussin de maternité (un Tinéo trouvé chez Auchan, made in France) afin de bien me caler pour dormir (et c’est vraiment indispensable en fait) et des vêtements qui épousent mes nouvelles rondeurs (le strict minimum: une robe d’hiver, des collants, un jean, une tunique, deux robes d’été de chez Envie de Fraise, une marque française qui fait fabriquer une grosse partie de ses produits en France, le reste en Europe; je recommande, la qualité est très bonne et les prix abordables). J’achète également 3 ou 4 tops et petits pulls taille L à la Croix Rouge. Je travaille toujours mais commence tranquillement à lever le pieds. Mon reflex de 2.5kg devient d’un coup trop lourd. Après une journée de shooting, j’ai le dos en vrac et je décide alors de m’arrêter. Je suis à peine à 5 mois mais je dois écouter mon corps. Être photographe est un métier physique et je n’ai pas la corpulence nécessaire pour supporter le poids de mon appareil photo et de mon ventre plus longtemps. C’est une décision importante, relativement crève-cœur sur le coup car je suis une véritable passionnée par ce que je fais mais je me dis que ce n’est qu’une parenthèse de quelques mois; le temps nécessaire pour que ma grossesse se déroule au mieux et que le bébé aille bien, je l’aime déjà tellement! Je commence alors le yoga prénatal avec une sage femme libérale du 1er arrondissement inscrite sur la liste des sages-femmes recommandées par ma maternité; c’est super, les tensions se libèrent! Les fashion weeks de janvier arrivent et je veux y aller. C’est alors que j’achète un nouvel appareil photo beaucoup plus léger, un hybride Fujifilm (je vous racontais déjà tout ça dans le post de cette fashion week) afin de pouvoir travailler un peu. Il fait très froid cette semaine-là à Paris, je suis bien couverte mais la station debout dehors n’arrange pas vraiment les choses. Je passe d’ailleurs mon échographie des 22SA à ce moment-là et le médecin est perplexe. Le bébé va bien, on apprend son sexe, tout est normal pour lui mais moi, ça ne va pas. Il est 8h du matin et j’enchaine les contractions (des contractions de l’utérus dites de « Braxton Hicks » pas du tout douloureuses qui n’ont rien à voir avec les contractions de « travail » que l’on a pour l’accouchement). Avoir des contractions n’est pas franchement rare mais autant n’est pas du tout normal à mon stade. On mesure mon col, il s’est légèrement raccourci. Ça veut dire ce que ça veut dire: j’ai trop forcé et dois absolument me reposer pour ne pas que cela empire et accoucher prématurément. Le pire c’est que je ne sentais pas ces contractions, je ne savais pas du tout à quoi ça ressemblait alors on m’apprend à les reconnaitre. Je suis alors prise d’angoisse, je m’en veux et n’ose plus rien faire. Je reste chez moi des journées entières, je pleure beaucoup, et j’attends que le temps passe. Le médecin qui me suit mensuellement à Port-Royal, m’explique qu’en cas de trop nombreuses contractions, je dois me présenter aux urgences pour recontrôler le col. Ce moment tant redouté arrive… Je suis à 25 semaines, nous sommes mi-février, les contractions persistes malgré une douche chaude et un spasfon. Direction les urgences de Port-Royal, monitoring et échographie. Finalement tout va bien, c’est une fausse alerte sûrement due à une accumulation de tension et de fatigue et je ressors soulagée: la mesure ce jour-là de mon col est normale. En fait, il avait été mal mesuré le mois précédent (comment est-ce possible? Sonde trop appuyée, ou bébé qui appuie trop sur le col) et ne s’était pas du tout raccourci! Et comme une bonne nouvelle en emmène une autre: on regarde le bébé et il a déjà la tête en bas! Moi ce que je vois à l’écran c’est qu’il suce son pouce, et ça me fascine littéralement. Je peux donc aller à la fashion week parisienne de mars sans inquiétude, mais toujours à mon rythme, cela m’aura servi de leçon. D’ailleurs je n’y vais pas tous les jours afin de me ménager. Mon ventre tire toujours, de plus en plus que les semaines avancent, certains muscles en bas de l’abdomen sont douloureux et j’ai les jambes lourdes… Je vais alors voir une ostéopathe recommandée par une autre blogueuse enceinte, et j’en ressors subjuguée! Je me sens si légère en sortant de son cabinet, presqu’à regretter de ne pas avoir entendue parler d’elle plus tôt!


TROISIÈME TRIMESTRE

Finalement, ça a été mon trimestre préféré. Après le cap des 28 SA passé, on se sent libéré d’une angoisse, celle de l’hyper prématurité. J’arrive même à mon combattre mon anémie sur conseil de mon pharmacien en prenant en plus de la vitamine C chaque matin. Ça aide à fixer le fer. Mon taux d’hémoglobine qui stagnait depuis plusieurs semaines remonte enfin, d’un coup! Je suis en forme, on déménage même! On passe du 2 pièces au 3 pièces à quelques minutes à pieds dans le même arrondissement. On fait une partie de notre déménagement en autolib (so parisian), une autre avec des amis et un break . L’occasion de changer de literie car j’ai tout de même un sommeil rythmé d’insomnies. On se tourne vers un nouveau matelas à mémoire de forme (chez EVE), j’en suis ravie, c’est un pur bonheur pour dormir et enfin retrouver le sommeil. Je ne réalisais pas qu’une bonne literie était hyper importante pour bien dormir durant une grossesse. Bref, je revis, enfin je redors la nuit! Côté médical, on me fait une petite injection car j’ai un groupe sanguin négatif et il est important de la faire pour que mon corps ne considère pas le prochain bébé (potentiellement au rhésus positif) d’une prochaine grossesse comme un corps étranger à évacuer (bref c’est pour éviter les fausses couches dans l’avenir). Je refais un petit tour aux urgences de la maternité pour une chute bête sur les fesses à 7 mois de grossesse; je sentais le bébé bouger donc ça me rassurait mais il faut se rendre aux urgences pour toute chute; surtout n’hésitez pas à y aller en cas de chute ou douleurs suspectes, il vaut mieux se déplacer pour rien et être rassurée plutôt que passer à côté de quelque chose d’important qu’on aurait relativiser par flemme de se déplacer.  Le temps passe si vite avec l’arrivée des beaux jours, on commence nos achats de puériculture (détails dans un post dédié prochainement). Mais qui dit chaleur, dit augmentation de la rétention d’eau, j’ai tous les jours les jambes poteaux… Et beaucoup de crampes aux mollets, notamment la nuit. Boire de l’Hepar riche en magnésium ça aide, mais ce n’est pas suffisant. Je retourne voir l’ostéopathe qui à nouveau use de ses doigts de fée pour soulager plusieurs maux. Lors de la dernière échographie à 32SA, le bébé est dans la norme haute des courbes de croissance, il est estimé à 4.2kg à terme ce qui est beaucoup trop. Je dois alors arrêter de manger sucré pendant les 2 derniers mois, même les fruits, afin de régulariser la croissance du bébé. C’est très dur et hyper frustrant de ne plus manger ce qu’on a envie mais le doute d’un diabète gestationnel est à prendre au sérieux. Je suis trop avancée dans ma grossesse pour faire le test mais on part du principe que je l’ai. Je mange en effet trop de cochonneries sucrées (biscuits, pâtisseries, chocolat, compote, pâte à tartiner…); même bio, ça reste des cochonneries. Entre temps on attaque en couple les cours de préparation à la naissance chez la sage-femme libérale où je fais du yoga prénatal. Nous sommes trois couples à peu près du même age et ça a permis à JC d’échanger avec d’autres futurs papas, qu’il n’avait pas forcément dans son entourage. On apprend tous les deux plein de choses, on peut poser toutes les questions que l’on veut et faire part de nos doutes et peurs… Bref c’est vraiment un super moment à chaque fois (7x1h en tout). Je recommande d’ailleurs de faire ces cours (remboursés par la sécu!) en dehors de la maternité; être en petit comité facilite la compréhension et l’échange. Finalement l’échographie de contrôle à 36SA est rassurante, mon régime sans sucre marche bien, le bébé a ralenti sa croissance, est finalement estimé à 3,8kg à terme, et peut désormais arriver quand il veut. Mais il prend son temps! J’avoue que je profite au maximum de lui à l’intérieur, de sentir ses mouvements, c’est une vraie relation exclusive entre nous deux qui va bientôt s’achever; sentir son enfant en soi est surement la sensation la plus incroyable au monde. Mais plus j’approche du terme, plus la fatigue s’installe à nouveau et plus j’ai hâte d’accoucher. Moi qui avais cette pêche incroyable jusque là, à partir de 38SA, ça a commencé à devenir difficile, je manque clairement de souffle (le diaphragme est compressé). Et la météo n’aidant pas, il a fait très chaud à Paris… Alors je fais des petites siestes chaque jour et j’attends. J’essaye de faire 5km par jour (mais c’est plutôt 3 fois par semaine en fait) et je me force à monter et descendre nos 5 étages. C’est également à partir cette semaine-là (38) que je commence la tisane de feuilles de framboisier; elle n’est pas du tout sensée déclencher l’accouchement mais préparer l’utérus, assouplir le périnée et parait-il favoriser un travail rapide. En attendant les derniers jours, je suis prise de pics de douleur aux fessiers et adducteurs (c’est assez impressionnant, surtout quand ça arrive en pleine rue!); je pensais que c’étaient des crampes, mais c’est en fait le nerf sciatique qui se coince selon l’oppression du bébé dessus. Il n’y a rien à faire sinon changer de position et se masser. L’angoisse quant à l’accouchement monte; c’est clairement la peur de l’inconnu mais je me rassure en pensant à toutes ces femmes qui accouchent chaque jour partout dans le monde depuis des siècles et des siècles. Mais à J-1 du terme, je suis prise de panique. Et si bébé était trop gros et ne passait pas par voie basse? Et s’il n’arrivait pas avant date fatidique du déclenchement (J+5)? Je décide alors d’appeler des acupuncteurs dans l’espoir de décrocher un rendez-vous (car il parait que ça aide à faire venir le bébé) et par miracle une médecin me prend dans l’heure. Elle m’assure que tout va bien se passer dans les heures qui suivent et me prescrit un peu d’homéopathie pour accompagner l’effet de ses aiguilles. Je sors sereine de son cabinet, ravie de cette séance complètement au pied levé… Et surtout, j’ai plus que hâte de rencontrer notre bébé dans un futur plus que proche!

Maternité - grossesse Marie-Paola BERTRAND-HILLION


 CONSEILS ET RECAP’

Information: j’ai acheté l’appli Grossesse+, assez ludique et informative pour suivre semaine par semaine l’évolution de la grossesse et du bébé et rentrer des données (notamment de poids); il faut indiquer sa date de début de grossesse plutôt que la date prévue d’accouchement car c’est une appli anglo-saxonne à l’origine et le terme chez eux est réduit d’une semaine (40 SA au lieu de 41). Deux sites internets aussi pour chercher des réponses à ses questions ou lire des témoignages: MagicMaman et MamanVogue. En livre, ma maman m’a donné le sien qu’elle avait lorsqu’elle m’attendait (de 1989 donc!): l’intemporel « J’attends un enfant » de Laurence Pernoud qui ressort chaque année une édition.

Vêtements de grossesse: Envie de Fraise et vêtements larges en friperie. (La robe que je porte sur les photos vient de chez Envie de Fraise d’ailleurs). Mais il y a d’autres marques cool : Emoi Emoi, Joli Bump...

Coussin de maternité (sert à bien se caler la nuit pendant la grossesse à partir du 2e trimestre et est aussi un coussin d’allaitement après la naissance): Tineo (j’en ai vu chez Auchan à La Défense mais cela s’achète aussi en ligne).

Fer et Anémie: si vous supportez mal les médicaments genre Tardyferon ou Timoferol, n’hésitez pas à demander à votre médecin des renseignements sur des alternatives moins fortes en sirop ou même les gelules SOLGAR. Et demandez conseil à votre pharmacien pour une prise de vitamine C en complément pour la fixation du fer (personnellement, j’ai pris Acerola Plus 500).

Santé: de nombreux médicaments ne sont évidemment pas autorisés, il faut bien demander conseils à son médecin ou pharmacien et ne pas faire de l’automédication. On peut ceci-dit prendre sans risque du Spasfon (perso je prends du lyoc, plus facile à prendre si on n’a pas d’eau) et du Doliprane. J’ai eu une angine durant l’hiver, et l’unique chose à prendre est de l’homéopathie (Homeogène 9 est très bien pour les maux de gorge) et des tisanes avec citron et miel.

Bien-être: Yoga prénatal à partir du 2e trimestre chez sage femme libérale et ostéopathe spécialisé en femme enceinte. Je peux vous donner mes contacts parisiens par email si vous le souhaitez.

Rétention d’eau: bas de contention sur ordonnance pour se faire rembourser. Passer un jet d’eau froide sur les pieds et mollets en fin de journée. Sur-élever les pieds la nuit avec un coussin.

Crampes aux jambes: boire de l’eau riche en magnésium type Hepar peut soulager.

Tension: j’ai acheté à la pharmacie un petit appareil qui prend la tension, comme ça je peux la contrôler quand je veux! En cas de tension haute, il faut se rendre chez le médecin sans hésiter.

Préparation à l’accouchement: tisane de feuilles de framboisier à commencer vers 38SA (demander conseil à sa sage-femme); j’ai acheté la mienne dans un magasin bio, marque Herbier de France. Faire de l’acupuncture le dernier mois. Et pour terminer sur une note hyper glamour: penser au massage du périnée avec de l’huile d’amande douce (pharmacie); la sage femme explique lors d’un cours comment il faut faire.

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