Street style Porto

De retour à Porto pour ma dernière nuit au Portugal ; c’est la nuit de la São João. La ville est grouillante de monde. La soirée commence au restaurant avec dégustations de plats typiques pour cette fête : sardines grillées (Sardinhas), porc, sangria… Puis on entend les tambours résonner, la fête peut vraiment commencer. Tout le monde est muni d’un gadget en plastique qui se termine en accordéon et chacun tape avec ce bout sur la tête de celui qu’il croise, ça fait « pouic ». Tout le monde se prête au jeu ; une nana a prévu le coup en mettant un casque de travail. On attend tous le feu d’artifice à minuit. Où se placer pour avoir la plus belle vue ? Je descends la ville, au bord de l’eau, 300 marches à pic. Mais il y a vraiment trop de monde alors je remonte, 300 marches. Essoufflée, en nage, je m’installe sur un pont qui donne sur le fleuve Douro. Je me suis placée à coté d’une poussette qui gardait facilement 4 places (un scandale). Ça commence donc à minuit pétante, c’est magnifique, 20 minutes de couleurs, lumières… mon appareil mitraille. Au-dessus, il y a plein de petits lampions flottant dans le ciel comme des montgolfières miniatures que les portugais lâchent à tour de rôle.

Porto

Le lendemain matin, la ville est déjà nettoyée mais déserte, les portugais dorment surement. Je profite de mes derniers moments à Porto, à arpenter les petites rues décorées de guirlandes pour les fêtes de la veille, à observer les papys sur la terrasse d’un petit café lire le journal, à regarder le vieux tram passer, à dire au revoir au soleil de plomb qui se cache en France.

Porto

Porto

Porto
Porto

C’est déjà la fin. Direction l’aéroport. File d’embarquement avec retrouvaille d’une nana rochelaise aperçue à un concert de What’s the Funk et qui s’avère être la sœur de la chanteuse que j’ai la chance d’avoir dans mes contacts Facebook (small world). Embarquement. Décollage (j’adore toujours les décollages). Atterrissage. Tout a fini dans l’avion.

Over France